
Depuis quelques semaines, la France, tout comme une grande partie du monde, est en confinement. La crise sanitaire engendrée par la propagation du coronavirus nous enjoint à rester à résidence et ceci n’est pas sans engendrer, ou plutôt réveiller, un certain nombre de symptômes. Parmi ces derniers, il en est un qui se révèle particulièrement propice au confinement : la boulimie.
Si nous pouvons constater une résurgence des troubles alimentaires pendant le confinement, il convient de préciser que ces symptômes n’ont pas la même signification pour chacun. Qu’il s’agisse d’essayer de combler le manque, d’éviter l’angoisse, de s’étourdir à satiété, d’éteindre son insatisfaction, d’apaiser sa colère ou même de la nourrir, la compulsion alimentaire recèle un sens qui est propre à chacun.
Ainsi, la boulimie ne se traite pas par des médicaments et encore moins par des techniques de conditionnement (TCC, Hypnose, Sophrologie ou méditation…) qui déplacent le symptôme sans traiter ce qui le cause vraiment, elle se soigne en découvrant la signification latente en souffrance dans symptôme. C’est en associant librement ses pensées, son corps et ses rêves dans le cabinet d’un psychanalyste que la personne qui souffre de sa boulimie peut découvrir petit à petit la signification de son symptôme. Parfois nouée depuis l’enfance, le symptôme se dénoue grâce à la méthode de la psychothérapie et de la psychanalyse : la méthode des libres associations.
Pendant le confinement, il est heureusement possible faire une psychothérapie à distance, par téléphone ou en ligne. Que vous soyez à Paris ou ailleurs, n’hésitez pas à m’appeler si vous souhaitez avoir de plus amples informations sur le traitement de la boulimie et si vous souhaitez faire une psychothérapie.