Soigner les obsessions par la psychanalyse avec un psychologue à Paris 9
L’obsession est un symptôme psychique qui se soigne grâce à la méthode des libres associations, soit notamment avec un psychologue qui pratique la psychanalyse, à Paris 9 ou ailleurs.
La pensée obsessionnelle s’impose à la conscience de manière coercitive et répétitive. Elle peut devenir très difficile à supporter, tant pour celui qui en souffre que pour son entourage.
Se présentant souvent sous la forme d’appréhensions obsédantes ou de phobie d’impulsions, peurs lancinantes de commettre un acte répréhensible, les obsessions tournent régulièrement autour de l’idée de faire du mal ou de faire mal.
L’angoisse qui accompagne ces pensées obsédantes peut s’avérer plus ou moins insupportable.
Qu’elles s’articulent à la peur qu’il arrive un malheur, à une peur de faire du mal à quelqu’un ou encore de ne pas de pas bien faire ce qu’il faut, les obsessions sont le plus souvent liées à un sentiment de culpabilité, qu’il soit conscient ou qu’il ne le soit pas.
S’articulant parfois à des actes anodins du quotidien, l’action « criminelle » que l’obsédé a peur de voir se produire, de commettre ou d’avoir commis, peut sembler absurde, tant pour lui-même que pour son entourage. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles la personne qui souffre d’obsession peut facilement vouloir dissimuler ses pensées obsédantes, quitte à s’isoler.
Cette dissimulation du caractère obsessionnel de la pensée contribue au fait que la névrose obsessionnelle passe encore largement inaperçue, notamment dans le milieu médical. D’ailleurs, nous pouvons noter qu’il fallut attendre le 19èmesiècle pour que Freud découvre la névrose obsessionnelle alors que ses manifestations symptomatiques sont largement représentées depuis l’antiquité.
Peu de temps avant la découverte de l’inventeur de la psychanalyse, c’est comme « Folie du doute avec délire du toucher » que Legrand Du Saulle isola les symptômes de la névrose obsessionnelle.
Si cette tendance compulsive à remettre en doute est caractéristique de la pensée obsessionnelle, notons également que le contenu symbolique de ce « délire du toucher » se retrouve régulièrement dans les obsessions : qu’elle s’entende comme une peur corporelle de toucher l’autre ou encore d’être touché par lui, tant agressivement que sensuellement, tant corporellement que symboliquement, elle vient représenter le mécanisme défensif du névrosé obsessionnelle par lequel il isole des représentations liées afin qu’elles ne puissent plus se toucher, soit avoir de liens logiques.
Découvert par Sigmund Freud, l’isolation psychique est un mécanisme psychique qui permet au névrosé obsessionnel de se défendre de pensées insupportables en les isolants, en rompant les liens entre ces pensées et les autres.
Mais du fait de l’insistance de ces pensées refoulées, qui insistent justement de n’être pas assumées, elles se répètent inlassablement, par l’isolation psychique, sous la forme d’obsessions.
C’est donc en associant librement les pensées envers lesquelles il se défend que le névrosé obsessionnel peut soigner ses obsessions.
Par la psychanalyse, le psychanalysant traite les pensées insupportables qu’il ne cesse d’isoler et cesse ainsi de gaspiller son énergie dans un combat épuisant, dans ses obsessions.
A défaut d’affronter dans sa psychanalyse les pensées insupportables qu’il isole psychiquement et qui engendrent les obsessions, le névrosé obsessionnel peut facilement créer des fausses solutions temporaires, auxquelles il peut croire fermement, pour essayer de se débarrasser de ses obsessions.
Pour illustrer ces faux raisonnements à travers lesquels le névrosé obsessionnel poursuit une sorte de course en avant, nous pouvons prendre l’exemple des rituels qu’il met en place pour se protéger.
Repartons de l’isolation psychique et de l’obsession qu’elle produit en isolant certaines pensées du reste des pensées. Déconnectée ainsi de la chaine associative, cette pensée qui tourne en rond se répète, compulsivement, jusqu’à ce qu’elle puisse être à nouveau articulée.
Mais en continuant de maintenir séparées des pensées qui ont un lien logique, l’isolation psychique mène le névrosé à créer des fausses connexions, soit des erreurs de raisonnement, qui se structurent de manière illusoire sur une perspective spatio-temporel bornée, soit isolée radicalement dans l’espace et dans le temps.
En transformant alors des liens de contingence en lien de causalité, ces fausses connexions obsessionnelles produisent des faux raisonnements qui paraissent vrai dès lors qu’ils sont considérés de manière isolée, sur un espace-temps restreint et déconnecté.
Parfois, la dimension illusoire de ces faux raisonnement obsessionnelles peut se distinguer aisément, notamment par leur caractère absurde : dans certains rituels, il faut par exemple répéter 3 fois un mot tout en se frottant les mains ou encore compter uniquement les chiffres pairs pour éviter qu’un évènement tragique ne se produise.
Ici, nous pouvons facilement repérer la notion de pensée magique que Freud avait dégagée et nous pouvons également distinguer aisément la fausse connexion logique, soit l’erreur de raisonnement.
Mais la plupart du temps, ces fausses théories obsessionnelles passent inaperçue, de la même manière que les obsessions sont souvent confondues avec une simple occupation mentale.
En effet, nous pouvons constater que l’obsession peut facilement se voir amalgamée avec un investissement « normal ». Par exemple, une personne peut être obsédée par une mission ou un objectif, à son travail notamment, sans se rendre compte que son investissement est disproportionné, exclusif.
Obnubilé par une tache qui accapare, à son insu, toute son attention, le névrosé peut d’autant plus minimiser la dimension obsessionnelle de son investissement qu’il peut la rationaliser comme sous la forme d’une responsabilité ou d’obligation. Mais concomitamment à l’obsession qui accapare l’énergie psychique, ce sont les autres responsabilités qui se voient abandonnées au fur et à mesure que le processus morbide se voile.
Des responsabilités administratives aux tâches ménagères, du soin corporel au soin psychique en passant par les responsabilités parentales et conjugales, c’est souvent le conjoint ou les autres membres de la famille qui paient le prix du désintérêt de l’obsédé pour ses autres occupations.
Si les obsessions passent facilement inaperçues en se confondant avec des occupations valorisées socialement, il en est de même des erreurs de raisonnement et des rituels. Ces fausses connexions logiques peuvent même produire des systèmes qui donnent l’illusion d’être de véritables théories.
Prenons ici les erreurs dans le traitement médical et psychologique des obsessions pour illustrer le poids des fausses connexions logiques obsessionnelles dans le traitement de la névrose obsessionnelle elle-même : prescription d’anxiolytique, TCC, méditation, relaxation ou encore sophrologie, toutes ces techniques peuvent être considérés comme des systèmes obsessionnels qui se soutiennent sur des erreurs de raisonnement.
Comme nous l’avons souligné précédemment, l’isolation psychique engendre des perspectives restreintes au niveau de l’espace et au temps. Du fait de ces perspectives bornées, un effet thérapeutique momentané et localisé va être confondu avec un soin véritable, soit avec un effet thérapeutique durable et généralisé.
Par exemple donner anxiolytique ou faire de la relaxation peut produire un effet d’apaisement sur l’obsession mais comme ce qui la cause n’aura pas été réglée - les pensées insupportables dont l’être se défend psychiquement -, l’obsession reviendra au bout de quelques temps ou alors se elle déplacera sur un autre objet ou encore sur les prescriptions elles-mêmes : la prise d’anxiolytique ou la relaxation deviendra un nouveau rituel, intégré dans un nouveau fonctionnement obsessionnel…
Quand l’obsession se voile sous la pensée rationnelle, quand le rituel se masque derrière des actions fonctionnelles et quand les systèmes de pensées erronées se diffusent comme de véritables théories, nous pouvons saisir que la problématique de l’obsession engendre de nombreux symptômes sociaux, notamment dans les milieux scientifiques.
Ne pas traiter la cause véritable des phénomènes symptomatiques revient à ne pas les soigner véritablement.
À Paris ou ailleurs, soigner les obsessions consiste donc à soigner ce qui les cause, soit à traiter, par la psychanalyse et la psychothérapie, les pensées insupportables qui en sont à l’origine. Ainsi, les obsessions se soignent grâce à la méthode des libres associations.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur le traitement des obsessions par la psychanalyse ou si vous souhaitez rencontrer un psychologue à Paris 75009 pour soigner vos obsessions, n’hésitez pas à me contacter directement au 0603159412.
Soigner les obsessions par la psychanalyse avec un psychologue à Paris 9
Julien Faugeras, Psychologue pour soigner les obsessions à Paris 9