Depuis quelques jours, les français et les françaises sont assignés à résidence pour faire face à l’épidémie du coronavirus. Cette mesure de confinement n’est pas sans réveiller ou amplifier un certain nombre de symptômes psychiques parmi lesquelles nous retrouvons les troubles du sommeil et l’insomnie. Comme nous avons pu le constater à travers les mouvements de foules irraisonnés qui se sont déroulés, notamment dans les supermarchés, le confinement pour lutter contre l’épidémie de coronavirus peut réveiller des angoisses et des comportements irrationnels. Au-delà de la peur légitime vis-à-vis de la maladie et des difficultés professionnelles liées au confinement, nous pouvons observer qu’un certain nombre de peurs irrationnels ressurgissent pendant cette période de crise sanitaire. Infantiles, archaïques, ces peurs démesurées et imaginaires, pour lesquelles le terme de phobie n’est pas inapproprié (notamment la nosophobie), peuvent être particulièrement douloureuses et paralysantes pour celles et ceux qui les éprouvent. S’accompagnant bien souvent de ruminations, de troubles du sommeils et d’insomnies, ces pensées anxiogènes peuvent devenir insupportables pour un certain nombres de personnes.
Ainsi, il semble que le confinement engendré par la propagation du coronavirus vient réveiller ou amplifier un certain nombre de peurs et de troubles parmi lesquels nous retrouvons les troubles du sommeil et l’insomnie.
Précisons que contrairement à un discours mercantile qui diffuse l’idée fausse que l’insomnie se soigne avec des somnifères, les troubles du sommeil se soignent uniquement dans le cadre d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse. En effet, les somnifères peuvent avoir un effet d’endormissement – dans tous les sens du terme – sur le court terme mais en aucun cas, ils ne soignent le véritable problème. Les troubles du sommeil et l’insomnie révèlent la présence d’un conflit intrapsychique qu’il s’agit de dénouer. Ce dernier se dénoue dans le cadre d’une psychothérapie en faisant usage de la méthode des libres associations. Autrement dit, il faut que le patient puisse avoir un lieu où il se sent suffisamment en sécurité pour parler librement les pensées, parfois insupportables, qui l’empêchent de dormir.
Mais comment faire ce travail qui se déroule dans le cabinet d’un psychanalyste dès lors qu’il est interdit de se déplacer en raison des mesures de confinement ?
Heureusement, les nouvelles technologie nous offrent la possibilité de suppléer à cette difficultés que les cliniciens rencontrent par ailleurs dans des différentes situations cliniques. Lors d’un déménagement, suite à des hospitalisations ou encore dans d’autres conditions où il est impossible pour le patient de rencontrer directement un psychothérapeute, il est possible d’aménager le cadre psychothérapeutique pour que le traitement se puisse se commencer ou se poursuivre à distance, soit en faisant usage du téléphone ou d’un autre support.
Ainsi, il est possible de soigner les troubles du sommeil et l’insomnie pendant le confinement à Paris ou ailleurs, en mettant en place une psychothérapie par téléphone ou par un autre support en ligne. N’hésitez pas à me contacter directement si vous souhaitez commencer une psychothérapie à distance ou si vous souhaitez avoir de plus amples précision sur le traitement des troubles du sommeil et de l’insomnie.