À Paris ou ailleurs, le traitement de la dépression est particulièrement significatif pour montrer la différence entre la psychothérapie « analytique » qui permet de soigner la dépression et des traitements suggestifs ou chimiques qui peuvent apaiser la dépression pendant un laps de temps, sans la soigner véritablement.
Dans la mesure où seul un traitement qui vise la guérison peut être considéré comme une psychothérapie, nous mettons des guillemets au terme « analytique » car l’expression « psychothérapie analytique » forme un pléonasme.
Soigner la dépression par la psychothérapie, à Paris ou ailleurs, consiste à soigner ce qui cause la dépression, soit le conflit intrapsychique dont le symptôme dépressif s’origine. La psychothérapie dite analytique permet de soigner la dépression en traitant la source des troubles dépressifs. Elle s’appuie pour cela sur la méthode des libres associations qui consiste à dire chacune des pensées, sensations corporelles et rêves qui traversent l’esprit pendant la séance, sans les censurer, sans les filtrer. Des pensées les plus anodines aux plus honteuses, les libres associations vont permettre de mettre en lumière le conflit psychique qui se représente dans le symptôme dépressif.
En respectant le contrat psychothérapeutique, en acceptant de ne pas censurer les pensées qui viennent pendant la séance - ce qui n’est pas chose facile dans la mesure où certaines pensées intimes peuvent être difficiles à dire et à assumer - le patient va à la découvert des origines de sa dépression et ce faisant, la soigne. Par son écoute bienveillante et par ses interventions, le psychothérapeute vient favoriser le travail des libres associations. Ce n’est donc pas le psychanalyste qui soigne la dépression, c’est le travail psychothérapeutique qu’il permet par son silence, sa position et ses ponctuations.
Si la méthode psychanalytique est universelle car elle s'applique à tous les êtres parlants, la signification de la dépression est propre à chacun. Qu’elle révèle une colère refoulée, une haine contenue, un amour inavoué ou encore une déception ou une tristesse présente depuis les premières années d’enfance, le travail des libres associations permet, pour celles et ceux qui en ont le désir, de déchiffrer l’énigme que révèle leur symptôme dépressif.
Ainsi, faire une psychothérapie « analytique » permet de soigner la dépression, à Paris ou ailleurs, en dénouant le conflit inconscient qu’elle représente. Ni magique, ni miraculeuse, la cure psychanalytique permet de soigner le symptôme psychique en traitant le conflit intrapsychique qui produit le symptôme.
Si une psychothérapie est un travail sérieux qui peut s’avérer parfois difficile, le bénéfice qui se dégage à travers la liquidation des symptômes, notamment la dépression, est sans commune mesure. Et contrairement à une idée reçue particulièrement ancrée, la psychothérapie dite analytique produit des effets très rapidement. En libérant l’énergie que l’être entretient à son insu dans un combat intérieur qui l’empêche d’avancer, la cure psychanalytique permet au patient de réveiller au fur et à mesure du traitement une énergie qu’il ne soupçonnait pas. Le travail psychanalytique permet de se réveiller à son désir et à son existence
Le soin de la dépression par la psychothérapie analytique met donc en évidence que ce terme est un pléonasme. Dans la mesure où elle est à ce jour l’unique méthode qui permette de traiter les causes psychiques de la dépression, elle s’avère être l’unique forme de psychothérapie que nous connaissons actuellement, à Paris ou ailleurs.
Comme nous l’avons développé plus en détail dans notre article « Faire une psychothérapie analytique à Paris », si les traitements médicamenteux où les techniques de conditionnement appliqués à la dépression peuvent avoir des effets thérapeutiques sur le court terme, ils peuvent difficilement être considérés comme des psychothérapies dans la mesure où ils ne soignent pas la cause de la dépression.
TCC, hypnose, sophrologie, relaxation, méditation, coaching, etc., ces techniques visent à éviter la dépression et sa signification en l’isolant psychiquement ou en la recouvrant sous des « pensées positives ». Mais telle une course en avant où le traitement devient parfois lui-même le symptôme, souvent obsessionnel par ailleurs, ces stratégies d’évitement ne peuvent être considérées comme des psychothérapies dans la mesure où elles ne visent pas la guérison. De n’être pas véritablement traitée, la dépression revient inlassablement où se déplace sous la forme d’un autre symptôme psychique, corporel ou organique.
Cette différence entre le soin et l’évitement est très importante dans la mesure où leur confusion est particulièrement délétère, tant pour les patients que pour l’ensemble du champ médico-psychologique. (Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur les causes de cette confusion persistante, vous trouverez une intervention que nous avons faite fin 2019 au SIUEERPP sur les causes de la dérive du champ médico-psychologique)
Si vous souhaitez faire une psychothérapie analytique à Paris pour soigner votre dépression ou en savoir plus sur le traitement des troubles dépressifs par la psychanalyse, n’hésitez pas à me contacter directement.