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soigner les phobies d'impulsion à Paris

Soigner les phobies d’impulsion grâce à la psychothérapie à Paris 9ème

Soigner les phobies d’impulsion grâce à la psychothérapie à Paris 9ème

 
Les phobies d’impulsion constituent un symptôme psychique particulièrement courant qui se retrouve le plus souvent dans le tableau clinique de la névrose obsessionnelle.
 

Phobie d’impulsion définition ?

 
La phobie d’impulsion correspond à une peur irrationnelle et irrépréhensible de faire du mal à quelqu’un ou à soi-même.
 

Comment savoir si on souffre de phobies d’impulsion ?

 
Si certaines phobies d’impulsion sont facilement reconnaissables, tant par leur dimension intrusive que par le sentiment d’incompréhension et d’horreur qu’elles peuvent induire, certaines phobies d’impulsion passent parfois plus inaperçues en étant rapidement rationalisées et minimisées. Par exemple la peur irrationnelle de commettre un accident de voiture pourra être banalisée en étant interprétée comme une peur rationnelle liée aux risques inhérents à la conduite d’un véhicule.
 

Phobie d’impulsion symptômes ?

 
De la peur irrationnelle de blesser quelqu’un ou de le contaminer à la peur de laisser tomber un nourrisson ou de blesser un enfant, de la peur de se faire du mal à soi-même à la peur de « péter un plomb », de dire des paroles regrettables ou de commettre des atrocités, la multiplicité des phobies d’impulsion les rend parfois difficiles à diagnostiquer.
 

Pourquoi on a des phobies d’impulsion ?

 
Comme la plupart des symptômes psychiques, les phobies d’impulsion témoignent de la présence d’un conflit intrapsychique qui n’est pas résolu. Ces pensées intrusives sont la marque d’un conflit intérieur, dont l’être n’a pas forcément conscience, qui se dévoile et se soigne grâce à la psychothérapie
 

Phobie d’impulsion origine ?

 
Il n’y a pas une origine unique ou univoque aux phobies d’impulsion : elles sont articulées à des pensées refoulées, le plus souvent depuis l’enfance, qui témoignent notamment de la problématique de l’ambivalence des sentiments.
 

Phobie d’impulsion et traitement médicamenteux ?

 
Malgré des discours trompeurs soutenus par certains laboratoires pharmaceutique, il n’existe aucun traitement médicamenteux aux phobies d’impulsion. En tant qu’elles constituent des pensées qui s’imposent à l’esprit, ces dernières ne peuvent se soigner qu’en déchiffrant, grâce à la psychothérapie, les pensées refoulées qui se manifestent de manière voilée.
 
Tel un message crypté qui ne cesse de se représenter tant qu’il n’est pas déchiffré, les phobies d’impulsions peuvent être appréhendées comme une énigme pour l’être qui en souffre. C’est pourquoi plutôt que de chercher à les recouvrir ou à les masquer, quitte à ce qu’elles ne reviennent inlassablement, la psychothérapie vise à ce que le patient puisse parler ces pensées dérangeantes pour qu’il puisse s’en libérer.
 

Exercice TCC phobie d’impulsion ?

 
Si la psychothérapie permet de soigner les phobies d’impulsion, il existe cependant une infinité de techniques qui visent à éviter et à recouvrir ces pensées dérangeantes, par exemple en concentrant sa pensée sur des exercices à réaliser, des tâches à accomplir ou encore en se focalisant sur des pensées positives. Mais ces systèmes d’évitement, que l’on retrouve au principe des TCC et d’autres techniques d’autosuggestion, ne sauraient se confondre avec le soin ou le traitement des phobies d’impulsions. En effet, comme il est impossible de soigner une phobie d’impulsion sans traiter les pensées refoulées qui en sont à l’origine, les exercices visant à camoufler les « pensées négatives » ne peuvent être considérer comme proprement thérapeutique. Ces systèmes de conditionnement conduisent à déplacer le symptôme indéfiniment. De plus, il est facile de se rendre compte qu’en luttant contre des pensées obsédante via des pensées positives ou des comportements d’évitements, c’est le système d’évitement qui devient lui-même obsédant : le système d’évitement constitue alors une forme de rituel obsessionnel. Par exemple, si des exercices sportifs ou des exercices de respiration sont utilisés dans une visée de court-circuiter les phobies d’impulsions, ces mêmes exercices finissent par devenir contraignant et chronophage, constituant alors une action obsessionnelle que la personne se doit de réaliser sous peine d’éprouver angoisse et désagrément. 
 

Comment soigner les phobies d’impulsion ? Comment se libérer de ses pensées obsessionnelles ?

 
C’est Sigmund Freud qui a découvert le fonctionnement des phobies d’impulsions et la méthode pour les soigner : la méthode des libres associations. Celle-ci consiste pour le patient à dire chacune des pensées qui lui traversent l’esprit pendant de la séance, même si celles-ci sont tabous, incompréhensibles, honteuse ou incongrues. En faisant l’effort de dire chacune de ses pensées sans les juger, le patient découvre progressivement les pensées inconscientes qu’il refoule et qui font retour de manière intrusive dans les phobies d’impulsions.
 
Si le travail des libres associations n’est pas toujours facile car nous sommes habitués à juger et à censurer certaines pensées, il met cependant en évidence que les phobies d’impulsion ne sont pas une fatalité.
 

Qui peut soigner les phobies d’impulsion ?

 
Pour répondre à cette question, il faut déjà souligner le mot soigner pour bien distinguer une thérapeutique, qui traite la cause du symptôme, et une technique qui vise à éviter ou à camoufler le symptôme. Comme nous l’avons vu précédemment, la méthode des libres association soigne les phobies d’impulsion en traitant leur cause tandis de nombreuses techniques (TCC, coaching, exercices, tutos, etc.) agissent sur les phobies d’impulsion en induisant des stratégies d’évitement (penser à autre chose, se mettre en tête des pensées positives, court-circuiter la pensée en pratiquant du sport ou en se concentrant sur la respiration, etc.)
 
Cette distinction nous invite donc à réserver le terme de « soin » ou de « guérison » au traitement qui permet de traiter la cause des phobies d’impulsion, non aux techniques qui visent à les masquer.
 
Ainsi, seul le psychanalyste ou le psychothérapeute formé à la méthode des libres associations, qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation universitaire, est habilité à assurer le traitement qui permet de soigner les phobies d’impulsion.
 
L’habilitation à faire usage de la méthode des libres association nécessite plusieurs années de formation intensive, si ce n’est plusieurs décennies. En premier lieu, cette formation consiste à ce que le clinicien fasse lui-même sa propre psychanalyse : la cure personnelle du clinicien est la condition nécessaire pour pouvoir faire usage de la méthode des libres associations et assurer le traitement des symptômes psychiques, notamment des phobies d’impulsion. Et pour cause, comment un clinicien peut-il accompagner quelqu’un à se soigner, à découvrir la cause de ses symptômes, s’il est lui-même dans une stratégie d’évitement à l’égard de ses propres difficultés ?  
 
Cette règle éthique et la rigueur que suppose la formation à la méthode des libres associations invite donc à bien différencier la formation que suppose le soin des phobies d’impulsion et l’apprentissage d’une technique d’évitement. Car si l’habilitation à soigner les phobies d’impulsion nécessite que le clinicien face sa propre cure ainsi que de nombreuses années de formation théorique et clinique au sein d’une École de psychanalyse, cette rigueur et cette exigence contraste avec les quelques heures de formation que nécessite l’apprentissage d’une stratégie d’évitement.
 
Finalement, un siècle après la découverte freudienne, les questions que soulèvent le traitement des phobies d’impulsion mettent en évidence une confusion importante, qui peut facilement passer inaperçue, à savoir celle qui assimile le soin du symptôme avec son déplacement, c’est-à-dire finalement la confusion qui assimile des techniques d’évitement avec une psychothérapie.
 
 
 
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