Quand Sigmund Freud à découvert la névrose obsessionnelle à la fin du XVIIIème siècle, il découvrait en même temps le moyen de la traiter : la méthode psychanalytique. Grâce à cette découverte, il est donc possible aujourd’hui de sortir d’une névrose obsessionnelle par la psychothérapie, à Paris et partout ailleurs.
En effet, la
névrose obsessionnelle est une structure psychique qui se représente, dans sa forme pathologique, par un certain nombre de troubles de la pensée.
Si les obsessions constituent l’un des symptômes majeurs d’une névrose obsessionnelle, il faut préciser que les obsessions ne sont pas toujours faciles à reconnaitre. Beaucoup de gens ont des obsessions mais ne se rendent pas compte de la dimension symptomatique de leur mode de penser. En général, c’est l’entourage, proche ou lointain, qui paie le prix de cette pensée compulsive qui tourne sur elle-même.
Pour sortir d’une névrose obsessionnelle par la psychothérapie, à Paris ou ailleurs, il faut donc d’abord que le névrosé obsessionnel puisse se rendre compte de la dimension pathologique de son fonctionnement.
Ce n’est pas chose facile car le névrosé obsessionnel peut avoir une très grande capacité à justifier ses propres symptômes par des systèmes de rationalisations fermés. « La société », « la génétique », « le destin », etc., de nombreuses théories obsessionnelles erronées permettent au névrosé d’éviter de se confronter à l’énigme de son symptôme, soit à l’énigme de son propre désir.
C’est donc souvent après un deuil, une séparation amoureuse ou un échec professionnel, que le névrosé obsessionnel se retrouve confronté au poids de sa symptomatologie et qu’il peut ainsi avoir envie de rencontrer un psychanalyste pour sortir de sa névrose obsessionnelle.
Au-delà des obsessions et de la propension à créer ou à adhérer à des théories erronées, la névrose obsessionnelle se caractérise par une propension pathologique au doute qui peut se voir compensée par des croyances rigides et des idées arrêtées. Caractérisé avant Freud comme une véritable « folie du doute », la tendance compulsive au doute dans la névrose obsessionnelle peut devenir très handicapante.
Entre le doute excessif et les certitudes, entre
le manque de confiance en soi et l’excès d’assurance, la tendance à la rétention et la prodigalité, l’inaction et les actes répétitifs, la procrastination et l’hyper activité, la
névrose obsessionnelle se présente de manière très différente en fonction de la subjectivité et de l’histoire de chacun.
Oscillant entre l’obsession du conformisme et celle de la liberté sans limite et de la rébellion, la névrose obsessionnelle se structure sur un système d’opposition qui illustre la fixation du rapport ambivalent à la demande.
Grâce à la méthode psychanalytique des libres associations, le patient ou le psychanalysant pourra petit à petit dévoiler l’énigme que revêt sa symptomatologie et ce faisant, la résoudre.
Par ce travail de psychothérapie, celui ou celle qui le désir peut ainsi sortir de sa névrose obsessionnelle, à Paris ou ailleurs.
Contrairement à toutes les promesses illusoires de traitement bref et de solution miraculeuses (TCC, coaching, livre audio, pilules, relaxations…), il est impossible dans une psychothérapie de prédire à l’avance combien de temps prendra ce voyage, s’il durera quelques mois ou quelques années.
Mais pour ne pas effrayer celui ou celle qui souhaite faire un travail sérieux pour sortir d’une névrose obsessionnelle, nous pouvons préciser que le processus de guérison par la psychothérapie se met en place dès le début du traitement. À Paris ou ailleurs, il n’est pas rare de voir des symptômes très lourds se dissiper dès les premières séances.
Au fur et à mesure de la psychothérapie, l’énergie que le névrosé gaspille dans le surinvestissement de sa pensée, dans ses ruminations, ses doutes et ses obsessions, est réinvestit dans des pensées et des actions constructives pour l’être, mise au service de son désir.
Grâce à la psychothérapie, celui ou celle qui le désir peut ainsi sortir de sa névrose obsessionnelle, à Paris ou ailleurs.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur la psychothérapie de la névrose obsessionnelle ou si vous voulez prendre un rendez-vous pour vous en sortir, n’hésitez pas à me contacter directement.
À Paris, le 24 avril 2020