Retrouver confiance en soi à Paris 9 , 75009

Retrouver confiance en soi avec un psy à Paris 9

 
        Le manque de confiance en soi est un symptôme particulièrement courant et étonnamment sous-estimé. Il est souvent considéré comme une forme de timidité, comme un trait de caractère qui s’oppose par exemple à l’extraversion, voir même comme une forme d’humilité qui s’oppose à l’arrogance. Si le manque de confiance en soi peut paraitre constituer une certaine norme sociale dans certaines sociétés, il nous faut souligner que ce symptôme peut se révéler particulièrement douloureux pour de nombreuses personnes qui en souffrent, parfois, trop souvent, en silence. En effet, manquer de confiance en soi signifie avant tout une difficulté à se fier à ce que l’on pense, autrement dit, à remettre trop en doute ses propres pensées. Si cela peut paraître anodin, il nous faut préciser que nous parlons ici d’un doute pathologique, soit d’un doute qui a un effet particulièrement inhibiteur voir destructeur dans la vie de l’être. En effet, quand quelqu’un remet en doute sans cesse ce qu’il pense et ce qu’il veut, nous pouvons entendre que la vie se transforme en un véritable enfer. De ne pas faire confiance à ce qu’il pense, l’être peut ainsi rester dans l’indécision et dans l’inaction. Si cela mène tout droit à la procrastination, nous voyons ici comment le manque de confiance en soi peut avoir des effets délétères pour l’existence. De ne pouvoir choisir par exemple une voie professionnelle ou un partenaire de vie, nous voyons comment le manque de confiance en soi peut mener l’être à passer littéralement à côté de son propre désir.

          En empêchant d’affirmer et de faire clairement un choix sans le remettre aussitôt en doute ou en l’atténuant verbalement, le manque de confiance en soi peut donc devenir un vrai calvaire dans l’existence. Tant dans la vie professionnelle que sociale, cette difficulté pour l’être de pouvoir clairement affirmer ce qu’il pense peut s’articuler alors à un empêchement de pouvoir s’affirmer lui-même. Si cet embarras n’est pas sans être souvent vécu douloureusement, il peut clairement entrainer alors le repli sur soi et l’isolement. De même, le manque de confiance à l’égard de ce qu’il pense et de ce qu’il désire peut également amener l’être à douter de sa propre valeur. Par la remise en cause du crédit qu’il s’accorde à lui-même, il n’est pas rare que certains patients se dévalorisent littéralement, qu’ils se considèrent comme sans valeur, comme nul et pour dire le mot qui ressort le souvent dans les discours, comme une merde…

De même, le manque de confiance en soi peut également s’articuler à un manque de confiance en l’autre et mener à un repli sur soi : de remettre en permanence en doute sa propre parole ou celle de l’autre, les relations aux autres peuvent se détériorer sous le coup de la méfiance et de la suspicion, la vie peut alors devenir particulièrement invivable.

             Il apparait cependant que cette défiance à l’égard du crédit que l’être s’accorde à lui-même ou aux autres peut tout aussi être renversé en un excès de confiance en lui-même ou en l’autre. De remettre en doute toute ses pensées, de ne plus savoir ce qu’il veut et ce qu’il doit penser, l’être peut chercher dans quelqu’un d’autre ou dans une entité extérieure une sorte de guide duquel il pourra attendre validation, recommandation et reconnaissance. Mais ce mode de rapport n’est pas sans instaurer un lien de dépendance relativement aliénant et ambivalent. C’est d’ailleurs ce type de dépendance affective que celui qui ne se fait pas confiance peut rejouer dans ses relations amoureuses, amicales et professionnelles. Il pourra par exemple entrer dans un rapport de

soumission à l’égard d’une personne sur laquelle il tente de s’appuyer et dont il attend qu’elle lui dise ce qu’il doit faire. Si nous pouvons retrouver ici l’un des principes actifs des systèmes religieux qui édictent un certain nombre de règles à respecter et de conduite à tenir, c’est également sur ce model que se bâtissent la plupart des traitements moraux actuelles: le coaching, les thérapies comportementales et cognitives ou encore la sophrologie, la plupart de ces méthodes suggestives constituent des formes de direction spirituelles qui permettent à la personne qui manque de confiance en elle d’être guidée pendant un temps à travers des séries d’exercices et de phrases à répéter. Comme les religions, ces techniques fonctionnent en utilisant les principes actifs du conditionnement de la pensée et de la suggestion, soit la répétition de phrase positive jusqu’à ce que l’être y croit. Pour illustrer simplement ce mode opératoire, nous pouvons nous référer au sketch de Dany Boon où ce dernier joue une personne dépressive qui se conditionne ainsi : « Je vais bien, tout va bien ! Je vais bien, tout va bien ! Je vais bien, tout va bien ! ». Nous voyons à travers ce simple exemple comment fonctionne le conditionnement, non pas en soignant vraiment le problème mais en essayant de se convaincre qu’il n’y a pas de problème. Mais ce genre de procédé ne s’appuient-ils pas justement sur la crédulité de l’être qui manque de confiance en lui ? Si la personne peut alors trouver de manière momentanée un semblant de confiance en elle, il va de soi que de n’avoir été véritablement traité, le manque de confiance en soi reviendra à la surface. Telle la poussière que l’on cache sous un tapis de paroles positive, celle-ci finira toujours par resurgir.

Mais comment traiter véritablement le manque de confiance en soi, comment retrouver confiance en soi, à Paris ou ailleurs ?

          Soigner ce peu de crédibilité que l’être s’accorde à lui-même relève d’un travail psychothérapeutique qui peut mettre un certain temps et être plus exigeant que le simple conditionnement de la pensée : il consiste pour le patient ou pour le psychanalysant dans l’association libre de ses pensées dans le cadre de séances régulières. Par ce travail psychothérapique, le patient ou le psychanalysant va pouvoir interroger le désir qui l’anime et qui l’empêche de s’accorder du crédit à lui même et aux autres. C’est donc dans la construction de ce savoir sur lui-même, séances après séances, que le symptôme va se lever pour laisser place à un désir décidé. Au lieu des doutes permanents et des précautions verbales, au lieu de ce manque de confiance qui l’empêche de se soutenir de son désir, le patient ou le psychanalysant pourra assumer d’avantage sa propre parole, son désir, son existence.

Retrouver confiance en soi avec un psychologue à Paris 9