Soigner la dépendance affective grâce à la psychothérapie et la psychanalyse, à Paris 9ème
Constituant l’une des causes principales de rencontre avec un psychothérapeute à Paris et partout en France, la dépendance affective peut engendrer beaucoup de souffrance, tant pour l’être qui souffre de ce rapport de dépendance aux autres que pour ceux qui l’accompagnent.
Toutefois, malgré les multiples problématiques qui résultent de la dépendance affective, celle-ci peut facilement se confondre avec une marque privilégiée d’amour et d'attachement. Le premier pas pour sortir du cercle vicieux de la dépendance affective consiste donc à reconnaitre son rapport de dépendance à l’autre. Et ceci n’est pas si évident. Il n’est pas rare en effet que le dépendant affectif nie la dimension pathologique de sa relation aux autres en la normalisant. Par exemple, celui qui est dépendant affectivement pourra facilement assimiler sa dépendance à une qualité et se reconnaitre ainsi comme quelqu’un de « passionné », « trop entier » ou encore « hypersensible ».
Quels sont les signes de la dépendance affective ?
Le terme de dépendance illustre à lui seul la dimension pathologique et problématique qui se représente dans le rapport aux autres. Cette dépendance peut se traduire par une peur d’être abandonné, de la jalousie, de la culpabilité, une insatisfaction chronique, une incapacité à s’affirmer, une attente constante de reconnaissance et de validation, un manque d’estime de soi, etc…
Comment devient-on dépendant affectif ?
La dépendance affective fait le plus souvent partie du diagnostic de la névrose. Cette dernière trouve sa source dans l’enfance. Si les causes de la constitution de la névrose sont propres à chacun – ce qui se découvre dans le cadre d’une psychanalyse – l’infantilisme qui caractérise la fixation infantile est particulièrement manifeste dans la dépendance affective.
Comment sortir de la dépendance affective ?
Comme les autres symptômes de la névrose, la dépendance affective se soigne dans le cadre d’une psychothérapie et d’une psychanalyse. Grâce à la méthode des libres associations, le patient va progressivement découvrir les causes infantiles de sa névrose et de sa dépendance affective. C’est la constitution de ce savoir sur la cause de sa dépendance affective qui va permettre au patient de se sortir de celle-ci et ainsi, de construire un rapport plus mature et plus apaisé à lui-même et aux autres.
Comment distinguer les multiples techniques qui visent à soigner la dépendance affective ?
Il est important de bien distinguer le soin de la dépendance affective (la psychothérapie et la psychanalyse) des multiples « solutions rapides » qui se présentent sous formes de techniques, de livres ou de tuto sur internet. Basées sur l’autosuggestion, ces modalités de coaching s’appuient sur le conditionnement de la pensée. Elles visent à se convaincre mentalement de sa confiance et de son indépendance en se répétant quotidiennement un certain nombre de phrases clefs et de pensées positives.
Or se convaincre d’aller mieux ne veut pas dire aller mieux réellement. Ces techniques d’autosuggestion ne peuvent donc pas être considérées comme des façons de soigner sa dépendance affective. Et pour cause, au lieu de traiter la source de la dépendance affective, ces techniques visent à s’illusionner en se convaincant quotidiennement qu’on n’est pas dépendant : si l’illusion opère plus ou moins à mesure que l’on se répète au jour le jour les mêmes pensées positives, la dépendance affective revient immanquablement dès lors que s’arrête le conditionnement.
Autrement dit, il est impossible de soigner la dépendance affective sans traiter ce qui la cause, c’est-à-dire sans traiter ses racines infantiles : on ne peut soigner véritablement un symptôme sans traiter ce qui le cause.
Combien de temps pour sortir de la dépendance affective ?
Alors, si la psychothérapie s’avère indispensable pour sortir véritablement de la dépendance affective, il est important de préciser que les effets du traitement peuvent être assez rapide. Certes, la durée globale de la psychothérapie et de la psychanalyse peut-être de plusieurs mois – durée qui varie en fonction du rythme des séances et en fonction de chacun –, mais ses bienfaits son repérable dès les premières séances : très rapidement, celui qui souffre de sa dépendance affective repèrera la dimension infantile de son positionnement et ce faisant, il prendra une certaine distance quant à la jalousie ou au sentiment d’abandon qu’il peut ressentir : il pourra se positionner autrement.
Ainsi, si vous souhaitez en savoir davantage sur comment soigner la dépendance infantile par la psychothérapie et la psychanalyse, n’hésitez pas à me contacter par téléphone ou à prendre rendez-vous sur le site doctolib.