Voir un psychologue en urgence à Paris ou en région parisienne

 

À Paris ou en région parisienne ou encore ailleurs, voir un psychanalyste, qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation, n’est-il pas toujours une question d’urgence ?

 

Nous avons l’habitude d’entendre cette urgence en lien avec la détresse psychique ou encore avec le risque vital lié au passage à l’acte mais il n’est pas impossible d’entendre celle-ci au sens d’une urgence subjective, soit d’un désir décidé de l’être de se sortir de sa souffrance : il n’y a pas de temps à perdre pour cesser de souffrir et pour prendre sa vie en main !

 

Tel un rendez-vous avec soi-même qu’on ne peut pas manquer, n’existe-t-il pas finalement une urgence subjective dans tous les rendez-vous avec le psychanalyste, qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation ?

 

 

 

Finalement, nous pouvons légèrement changer de perspective et nous demander si l’absence d’urgence dans la demande de psychothérapie ne vient pas révéler une certaine forme d’aliénation, en l’occurrence de nonchalance ou de procrastination.

 

A travers cette perspective, il n’est pas impossible de soutenir qu’un psychanalyste, qu’il soit psychologue ou psychiatre de formation, travaille au quotidien avec l’urgence.

 

La clinique exige donc du psychanalyste qu’il puisse faire preuve d’une grande disponibilité et qu’il puisse assurer, dans certains moments de crises, des consultations tantôt le soir, le week-end ou même pendant ses congés. A cet égard, l’usage du téléphone s’avère particulièrement précieux dans la mesure où il permet d’éviter des hospitalisations et des passages à l’acte.

 

Cette flexibilité que suppose la clinique se révèle donc incompatible avec une certaine tendance bureaucratique et rigide de la pratique. Et contrairement à une idée arrêtée, cette tendance ne se rencontre pas uniquement dans les institutions, elle concerne également les pratiques libérales.

 

Récemment, alors que j’assurais la permanence téléphonique du SETU?, une personne appelle à 23h, en urgence, pour parler de sa souffrance. Très rapidement, elle dit consulter régulièrement un psychologue. Quand je lui demande alors pour quelle raison elle ne l’appelle pas directement, elle me dit qu’il est tard et qu’il ne prend pas les appels à partir d’une certaine heure, tout comme pendant les week-ends ou pendant ses congés.

 

Si cette tendance à isoler le temps chronologique peut être adaptée pour un certain nombre de professions, elle s’avère en revanche inapproprié pour la clinique.

 

En effet, dans la mesure où ces moments d’urgences peuvent devenir particulièrement importants pour permettre de propulser le travail psychanalytique vers l’avant, leur prise en compte s’avère donc cruciale pour le déroulement du traitement.

 

Ainsi, l’engagement du clinicien est appelé à prendre en considération ces moments spécifiques et le temps de travail clinique ne peut donc pas être isolé de manière catégorique, bureaucratique.

 

Face à cette contradiction et afin de suppléer à cette difficulté de traiter l’urgence en institution et dans les cabinets de consultations, le Réseau pour la Psychanalyse a l’Hôpital (RPH-École de psychanalyse) à créer le SETU? (Service d’écoute téléphonique d’urgence) et la CPP (Consultation Publique de Psychanalyse).

 

La ligne d’écoute permet ainsi d’accueillir les urgences en assurant une permanence téléphonique 7j/7, 24h/24. Elle permet à celles et ceux qui le désirent de pouvoir commencer au plus vite leur psychothérapie.

 

Car quand les CMP donnent des rendez-vous parfois après plusieurs mois de délai ou quand ils proposent au patient de ne faire qu’une séance ou deux par mois, voire tous les deux mois, les cliniciens membres de la CPP accueillent eux cette urgence en proposant des rendez-vous rapidement et régulièrement.  

 

En permettant d’accueillir l’urgence, tant celle du premier rendez-vous que celle que ne manque pas de réveiller le travail psychothérapeutique, les psychothérapeutes formés au sein de l’École (qu’ils soient psychologues ou psychiatres de formation) travaillent donc régulièrement avec l’urgence. Au-delà de Paris ou de la région parisienne où ce dispositif fait ses preuves depuis une vingtaine d’années, il n’est pas impensable qu’il soit développé dans l’ensemble du territoire.

 

Ainsi, si vous souhaitez en savoir davantage sur le traitement de l’urgence par la psychothérapie ou si vous souhaitez voir un psychothérapeute en urgence à Paris ou en région parisienne, n’hésitez-pas à me contacter directement.