Faire une psychothérapie pour surmonter le deuil à Paris

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Perdre un être aimé, un ami ou une personne de la famille est une épreuve souvent difficile à vivre. La douleur et le vide laissées par la perte de l'autre sont souvent très durs à surmonter. 

La perte d'un être cher peut survenir à n'importe quel moment de la vie, et à tout âge. Peu importe le moment de la vie, un deuil peut-être difficile à dépasser.

Qui n'a pas une vision abstraite de la mort si tant est même que l'on puisse la symboliser?

En fonction notamment de nos identifications aux autres, car celles-ci servent de support, de modèle, d'étayage, le décès d'un proche peut venir perdre l'équilibre que nous avions tenté d'établir.

S'il nous est donc difficile, si ce n'est impossible, de nous représenter notre propre mort, le décès d'un être cher vient nous rappeler que nous ne sommes pas immortels, que nous ne sommes pas tout puissant.

La mort vient rappeler que la vie n'est pas éternelle, elle bouleverse l'équilibre idéatif (conviction, croyance, mythe, fantasme...) qui était mis en place chez chacun.

En fonction de notre histoire, de nos idéaux de nos croyances, certains deuils pourront être plus ou moins facile à supporter. Chacun puisse dans ses ressources comme il peut pour faire face à cette épreuve. Pour ceux qui le souhaitent, la psychothérapie et la psychanalyse peut aider à surmonter cette confrontation avec le réel.

Vivre son deuil

Certains auteurs considèrent qu'il faille passer par plusieurs phases pour que le deuil soit accompli. Tout d'abord, une phrase de choc en apprenant la nouvelle, ensuite viendra une phase de dépression et de repli sur soi. C'est une phase normale su'il est nécessaire de vivre pour faire aboutir le processus de deuil. Enfin la dernière phase, l'acceptation. Il arrive que certaines personnes restent bloquées à une étape en particulier, sans parvenir à atteindre la suivante.

L'être se trouve alors enggluée dans le processus de deuil qui ne parvient pas à résoudre. La  représentation de la personne disparue hante les pensées et empêche d'avancer. La douleur de la perte ne parviendra pas à s'estomper, entrainant l'équilibre psychique de l'être dans une sorte de dépression. Elle n'aura plus le goût de la vie, plus l'envie d'avancer et souffrira toujours plus de la perte de l'autre. Beaucoup d'éléments entrent en jeu dans la façon de vivre un deuil, comme par exemple, les circonstances de la mort, la situation du sujet au moment de l'évènement ou s'il produit juste après un autre décès par exemple.

Dans des formes plus graves de deuil dit pathologique, le processus de deuil est perturbé. La personne sera totalement paralysée, hantée par l'autre, imaginant même qu'il est toujours vivant, toujours là. Cela s'accompagnera d'une dépression et parfois de troubles anxieux. Ainsi, le deuil étant une étape difficile à surmonter, la psychothérapie et la psychanalyse peuvant s'avérer particulièrement propice.

La psychothérapie pour accepter la perte

La psychothérapie va permettre de mettre en place un espace d'écoute, où les souffrances vécues pourront être évoquées. Ce travail permettra de dénouer le processus de deuil afin de le faire parvenir à son terme pour pouvoir poursuivre sa vie sereinement, sans être hanté par la mort de l'être cher. L'aide du psychanalyste permettra d'accepter la perte de l'autre.

Par son silence, il permet à l'être en souffrance de parler au plus près de son expérience afin de modifier celle-ci dans la voie de son désir, afin qu'il puisse vivre simplement, en supportant le manque.

La psychothérapie prendra aussi en compte la situation de chacun au moment du deuil. Les étapes de la vie, ajoutées à la perte d'un être cher, peuvant perturber le processus du deuil et le rendre plus difficile encore.

Il ne s'agit pas d'oublier la personne disparue, mais de réussir à penser à elle, aux moment passées ensemble, sans que l'affect vienne submerger.

Une cure pyschothérapeutique et spécialement une psychanalyse a justement pour viser que le sujet sui advient en fin de cure puisse vivre, avec son manque.

M.H.