Les prises de parole en public, les présentations orales individuelles, un bilan à faire lors d’une réunion avec les collègues, le moment ou l'on vous dit « parle plus fort », le jour où vous voulez donner votre avis dans une conversation de groupe mais qu'il y a trop d’agitation alors vous n'y parvenez pas. etc... Toutes ces situations embarassantes sont le cauchemar de certaines personnes qui souffrent de leur timidité.
La timidité apparaît la plupart du temps pendant l’enfance ou l’adolescence. Elle s’accompagne d’un manque de confiance en soi. Ces deux vont souvent de pair. Nous ne développerons pas ici le sujet, néanmoins, s’il vous intéresse, vous pouvez consulter notre article traitant du manque de confiance en soi en cliquant ici.
Certaines personnes timides ont beaucoup de mal à vivre avec leur gêne. La moindre réflexion peut les froisser et les contraindre à s'isoler quasi instantanément. À long terme, la timidité peut entraîner des souffrances psychologiques douloureuses pour le concerné.
Une personne timide réfléchira davantage à ce qu'elle veut dire, ce qu'elle a à dire, si ce qu'elle a à dire est intéressant et même à ce qui a déjà été dit etc. Elle porte ainsi toute son attention sur ses pensées, ses paroles, d'abord en usant de filtrage et censure puis en entrant alors dans le registre de la rumination mentale où l'on ressasse sans fin et l'on s’engouffre dans une souffrance que l'on alimente au détriment de soi.
Mais une personne timide désire parfois surpasser cela. Prenant sa vie en main, elle fait des efforts, se donne les moyens d'aller vers les autres et petit à petit de reprendre le pas sur une timidité qui prend déjà bien trop de place. Mais il est difficile de réussir seul lorsque sa souffrance empêche de demander de l'aide à autrui.
Prenons un exemple concret : les débuts de relations amoureuses, les premiers rendez-vous... Admettons que la personne timide ait un rendez-vous amoureux, elle va beaucoup réfléchir avant la soirée, se demander comment cela va se passer, si elle va passer un bon moment etc. Ajoutons à cela, les interrogations sur l'autre : comment montrer à l’autre ce qu’elle pense et veut, comment lui faire comprendre ses envies. Là, elle réfléchit à des signes qui peuvent faire passer subtilement le message, par la parole ou les actes, des signes qui exprimeraient ce qu’elle n’ose montrer : son désir, ses envies.
Le moindre regard, un geste, une phrase qui peut sonner ambiguë, tout est bon à décoder !
Ainsi, le timide essaye de décrypter l’état d’esprit de son interlocuteur à partir duquel il coordonne ses actions. C'est donc uniquement par rapport à l'autre, selon l'autre qu'une personne qui n'est pas à l'aise avec elle-même, qui ne peut assumer ses désirs et qui n'ose pas approcher l'autre que les situations sont vécues. S’il n’est pas entièrement rassuré en ayant interprété assez de signes positifs, il se retrouve dans une situation embarrassante : j’agis, ou pas ? Son destin est entre ses mains, et celle de sa timidité ! Entre la pensée et l’action, le fossé est grand. Lorsque la timidité est trop forte, on a beau se dire « je le fais maintenant », rien n’y fera, même avec la plus grande volonté.
Les personnes timides sont parfois touchées dans leur estime de soi, et s'en veulent parfois énormément de ne pas avoir agi. Cette timidité est lourde à porter tant dans la culpabilité qu'elle fait naître que la frustration qu'elle fait vivre. Aussi, l'entourage souffre parfois de ce trouble et cela provoque des disputes, des séparations, un vécu de souffrance. Lorsqu’arrive la souffrance, il est temps d’agir, de trouver les solutions adaptées pour sortir de ce mal-être.
Mais quelles sont les solutions ? Comment vaincre sa timidité en région parisienne comme partout ailleurs ?
En faisant une psychothérapie avec psychanalyste ou une psychanalyse, à Paris et partout ailleurs, l’être va pourvoir se débarrasser de sa timidité.
En effet, par logique, remonter le fleuve de son inconscient nous fait dériver droit vers le problème à la base de notre timidité. Le patient et le psychanalysant, au travers la méthode des libres associations, va pouvoir faire émerger ses pensées inconscientes, et ainsi, dénouer le nœud responsable de sa timidité.
Alors certes, cette solution pour soigner la timidité peut être longue, mais le résultat est radical. Si on élimine la source de notre timidité, il ne reste que des cendres, notre vie prend une toute nouvelle tournure sur tous les plans (privé, professionnel). Non seulement nous nous libérons de ce qui peut être un véritable fardeau, mais ce faisant, nous nous offrons la possibilité de changer, de nous épanouir. En libérant ces freins, ces interdits pathologiques que nous nous mettons nous-mêmes, nous nous libérons de notre propre tyrannie pour mieux danser avec le réel, plutôt que d’essayer de le contrôler.