Quel traitement pour la procrastination faut-il faire ?
La procrastination est un symptôme particulièrement handicapant et force est de constater qu’il est souvent pris à la légère, considéré comme une forme vulgarisée de fainéantise ou même, comme un trait de caractère.
Or
la procrastination n’est pas un symptôme anodin, elle peut conduire à se renfermer littéralement et à remettre toujours au lendemain le moment de prendre sa vie en main.
En effet, à force de remettre à plus tard les choses importantes à faire, la procrastination peut amener à repousser sans cesse ses responsabilités et ainsi, à passer littéralement à côté de sa vie.
Contrairement à une certaine tendance à minimiser ou à isoler les difficultés, la procrastination ne concerne pas uniquement le fait de remettre à demain le moment de régler ses factures, de ranger son appartement ou encore d’envoyer tel ou tel document administratif, elle semble concerner de manière plus globale le fait de prendre soin de son corps et de son désir : travail, santé, relations amicales et sentimentales, la procrastination n’est pas sas avoir des conséquences importantes pour celui qui ne peut s’empêcher, contre sa volonté, de remettre à demain le moment de faire ce qu’il a à faire.
Ainsi, quel traitement est-il approprié pour traiter la procrastination ?
Ce que la pratique clinique met en évidence, c’est que les méthodes basées sur la suggestion (coaching, TCC, sophrologie, hypnose, tutoriels en livres ou en vidéos, etc.) sont inefficaces sur la procrastination. Et pour cause, il ne suffit pas d’influencer quelqu’un pour qu’il puisse véritablement dénouer les causes de sa procrastination… Ainsi, tenter de conditionner l’esprit de quelqu’un en lui suggérant de se concentrer sur l’essentiel, d’éviter certaines pensées, ou même en lui donnant des listes pour s’organiser, ne peut qu’aboutir au même résultat logique : la procrastination finira par revenir, inexorablement.
Dans la mesure où les causes de la procrastination ne sont pas traitées par ces techniques de suggestions, le symptôme lui-même ne peut que revenir au bout de quelque temps ou encore se transformer, par exemple, en une nouvelle obsession. En effet, pour lutter contre la procrastination, certaines personnes peuvent par exemple adhérer à des comportements ritualisés qu’ils s’astreignent à effectuer tous les jours. Cependant, si cette façon d’agir de manière automatique et rigide peut paraitre moins handicapante que la tendance à remettre au lendemain, elle produit tout autant de souffrance en ce qu’elle s’avère contraignante et qu’elle conduit l’être à passer à côté de son véritable désir.
Alors, que faut-il faire pour traiter la procrastination véritablement ?
Pour traiter la procrastination, il s’agit donc de découvrir, dans le cadre d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, les causes de cette tendance qui pousse, malgré sa volonté, à remettre au lendemain les choses à faire. Grâce à la méthode des libres associations, le patient ou le psychanalysant va pouvoir mettre en lumière le rapport problématique qu’il entretien à son insu à l’égard de son propre désir et ce faisant il pourra construire un rapport plus apaisé à ce dernier.
Ainsi, si vous souhaitez traiter votre procrastination, n’hésitez pas à me contacter par téléphone ou à prendre un rendez-vous sur Doctolib.
Quel traitement et solution pour la procrastination: voir un psychologue pour arrêter de procrastiner .