Comment arrêter de procrastiner ? Procrastination traitement par la psychanalyse
Contrairement à une idée reçue, procrastiner n’est pas de l’ordre de la volonté. Il ne suffit pas de se dire : « aujourd’hui, je ne remets plus les choses à plus tard et je prends ma vie en main ! » pour que cela puisse produire des effets concrets sur la tendance à procrastiner.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les techniques de suggestions (comme les TCC ou le coaching) ne peuvent pas résoudre à long terme cette tendance à toujours tout remettre au lendemain.
Et pour cause, il ne suffit pas de dire à quelqu’un « réveille-toi ! » ou de lui suggérer de faire des listes pour qu’il puisse arrêter de différer les décisions qu’il a à prendre ou les taches qu’il a à faire. Comme l’expriment beaucoup de patients, cette tendance à
procrastiner peut les mettre en difficulté et même les « foutre dans la merde » comme le disent certains, mais malgré ces multiples contrariétés, ils n’arrivent pas à faire autrement : c’est plus fort qu’eux.
Ainsi, cela vient confirmer que cette tendance à procrastiner est le résultat d’un conflit inconscient que ne peut se résoudre ni par la pensée, ni par la force de la volonté.
Mais alors, comment arrêter de procrastiner si cela ne peut se faire par la force de la volonté ou par des méthodes de suggestions ?
La procrastination s’articulant à un conflit inconscient qu’il s’agit de révéler pour pouvoir le dénouer, c’est donc la méthode des libres associations qui permettra d’en venir à bout. En effet, en associant à haute voix chacune de ses pensées, le patient pourra petit à petit se surprendre à découvrir les rouages de sa procrastination : cette dernière à une fonction spécifique qui s’articule à l’histoire de chacun.
Que cette tendance à procrastiner permette par exemple de nourrir une culpabilité latente, qu’elle vise remettre à plus tard le jour de vivre véritablement, qu’elle empêche encore de réaliser ses désirs ou de se confronter à des échecs, chaque patient ou psychanalysant pourra ainsi découvrir progressivement la spécificité du conflit intrapsychique qui l’empêche d’avancer.
Ainsi, grâce à la psychothérapie et à la psychanalyse, il est possible à celui qui le souhaite d’arrêter de procrastiner. Mais le comble de ce symptôme, nous pouvons nous en douter, réside dans le fait de remettre à plus tard le moment de soigner…
En effet, quelqu’un qui ne cesse de remettre à plus tard des décisions ou des choses à faire pourra facilement considérer le fait d’entreprendre une psychothérapie ou une psychanalyse comme quelque chose qu’il s’agira de faire, oui, mais plus tard…
Aussi pouvons-nous constater que celui qui a cette tendance à procrastiner peut commencer une psychothérapie ou une psychanalyse quand le symptôme a pris des proportions particulièrement lourdes. Difficultés professionnelles, sentimentales, amicales, administratives et sociales, les répercussions de la procrastination peuvent s’avérer particulièrement fâcheuses, tant pour l’être qui en souffre que pour l’entourage qui peut en subir les conséquences.
Ainsi, précisons que ce n’est pas obligé d’attendre que le symptôme soit devenu complètement handicapant pour commencer à la résoudre. Au même titre que l’entourage qui en supporte les effets, qui se manifestent souvent à retardement, nous ne pouvons qu’inviter celui qui souffre de sa procrastination à rencontrer un psychothérapeute formé à la méthode des libres associations. Si vous souhaitez entreprendre une psychothérapie ou une psychanalyse à Paris 9 , n’hésitez pas à me contacter directement ou à prendre rendez-vous sur Doctolib.
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