
En préambule, quelques considérations sur la dépression.
L'usage courant de ce terme a tendance à minorer l'impact réel et le ressenti profondément marqué qu'il représente. Afin de ne pas maintenir sa position ''d'habillage moderne de la tristesse'' dénoncé par Lacan, il convient de le définir.
Les premières observations du phénomène dépressif remontent à Hippocrate (-400 avant JC) et la consécration de son terme à Emil Kraepelin (XIX siècle). On considère que ce trouble atteint 5% à 10% de la population. Présent dans toutes les grandes structures psychiques, il est la cause principale de suicide en France, à Paris, dans les grandes villes et partout ailleurs dans les campagnes françaises.
Mais que signifie la dépression ? Qu'est-elle réellement ?
La dépression est avant tout un état de souffrance psychique. D'une manière générale, nous sommes tous sujet aux ''coups de blues'' et à la tristesse. Dès lors que nous perdons un être cher ou que nous éprouvons une déception amère, ne pas ressentir de peine serait même étonnant, voire pathologique.
Mais le symptôme ou syndrome dépressif est reconnu comme tel dès lors qu'il s'installe et se normalise au cours du temps. La personne dite dépressive présente une grande douleur morale et est envahie par une profonde tristesse. Les activités plaisantes deviennent fades et le vécu terne. Ce ressenti permanent handicape le quotidien!
On peut considérer la dépression comme un mélange subtile d'hypersensibilité et d'anesthésie affective qui altère profondément l'identité. Certaines personnes se sentent victime de la fatalité ou encore prisonnières d'un cycle constant de reproches et de dévalorisation.
Dans cette position, le changement paraît une épreuve insurmontable. La vie est alors au ralenti, tant au niveau psychique que physique. La fatigue est ressentie avec une telle intensité que ni le repos, ni le sommeil ne peut l'apaiser (associée à la dépression, nous parlons alors de symptôme neurasthénique). Ils deviennent des refuges à un quotidien hostile.
Il est parfois compliqué de juger de son propre état de santé, il convient alors de consulter.
Mais alors, comment trouver et choisir une psychothérapie pour la dépression, que ce soit en région parisienne ou ailleurs?
Les thérapies sont adaptées à la singularité du patient et peuvent prendre des formes diverses et variées.
Elles peuvent être classées en deux types : les psychothérapies avec psychothérapeute ou les psychothérapies avec psychanalyste.
Les premières (TCC,PNL,Gestalt ...), appelées également thérapies brèves se focalisant sur le dysfonctionnement présent.
Leur niveau d'action est le conditionnement des comportements, automatismes et processus mis en place au quotidien. Pour cela, le thérapeute propose des méthodes/exercices afin de surmonter les symptômes et tout du moins, de le déplacer. Elles agissent essentiellement grâce à l’influence du psychothérapeute, de ses paroles et de ses actes mais de même que leur brièveté, leurs effets sont également limités dans le temps.
Les secondes nécessitent plus d'implication et visent un objectif qui va au-delà de la résolution de la crise en cours. Elles mettent l'accent sur l'identification des conflits inconscients mis en jeu dans les difficultés du patient. Avec l'aide du psychanalyste, le patient s'interroge sur la structure de son fonctionnement et surtout, sur le conflit intérieur qui est à l’origine du symptôme dépressif.
En résolvant le conflit interne, le symptôme n’a plus de raison d’être. Le but est donc d’appréhender ce qui a stoppé l’évolution de l’individu et provoque un schéma de vie qui se répète et qui n’est plus satisfaisant. En démèlant le conflit à l’origine de la fixation et du symptôme dépressif, l’être libère l’énergie qui était alors en stase et il peut alors l’utiliser à sa guise, dans la voie de son désir.
Si vous souhaitez d'avantage d'information sur la dépression, vous pouvez consulter notre article sur les symptômes de la dépression.